Enfant de Chrétien

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ENFANTS DE CHRETIENS

Qu'en est il des enfants

nés de parents chrétiens


Quelle place Dieu avait-il réservé aux enfants dans l'ancienne alliance

Dans l'ancienne alliance, l'enfant qui naissait de parents Juifs étaient Juifs.

Dieu avait dit à Abraham ''A l'âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis''(Gen 17.12).

 Ce qui voulait dire que l'enfant rentrait dans son alliance de salut. Dieu n'attendait pas que l'enfant ait atteint l'âge adulte pour l'introduire dans son peuple. En grandissant, rien ne changeait pour l'enfant, il apprenait qu'il avait un Dieu, et qu'il était son enfant, qu'il faisait partie de son peuple. Ensuite, l'enseignement qu'il recevait lui donnait de prendre conscience que les bénédictions que Dieu accordait à son peuple, et à tous les petits Juifs étaient liées à des conditions : c'est à dire à l'accomplissement des dix commandements, et à ses ordonnances.


 Plus tard, c'est à travers ses choix que tout se jouait :

Soit il demeurait dans cette alliance en ayant cette volonté de rester fidèles aux dix commandements, et à ses ordonnances

Ou, soit il en sortait à l'exemple d'Esaü pour un plat de lentilles.


Dans la nouvelle Alliance, avec l'église primitive :

Qu'en est-il des enfants avec des parents Juifs convertis au Christianisme :

Nous voyons dans actes 21.20-24 avec les apôtres? Pierre, Jean et Jacques responsables de l'église de Jérusalem, que les choses n'avaient pas vraiment changé : Les enfants des Chrétiens de Jérusalem étaient toujours circoncis. Ceci montrait que leurs enfants, étaient toujours des petits Juifs. Si donc, ils les considéraient comme Juifs, ils devaient tout autant les considérer comme Chrétiens, puisque  maintenant les parents étaient convertis au Christianisme.


Si l'église primitive n'était pas restée dans cet état d'esprit de l'ancienne alliance, tous les petits juifs dont les parents s'étaient convertis à Jésus se seraient retrouvés du jour au lendemain sans appartenance. La veille, ils étaient Juifs appartenant à Dieu, et le lendemain ils n'étaient plus que des païens ! : Impensable pour des parents Juifs devenus Chrétiens.


C'est bien comme cela que l'entendait l'apôtre Paul quant il s'est adressé au Geôlier.:''Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé toi et ta famille''(Actes 16.31). Ce qui voulait dire en clair : Que des parents qui acceptaient Jésus faisaient rentre le salut pour leurs enfants qui étaient encore dans la maison.


Qu'en est-il aujourd'hui avec nos enfants dans nos églises évangéliques ?

L'attitude de l'église primitive des temps apostoliques avec les enfants

, était bien loin de ressembler à l'attitude que nous avons aujourd'hui avec nos enfants dans beaucoup d' églises évangéliques.

En effet, on ne considère pas la foi d'un enfant, l’œuvre de Dieu en Lui, et l'enseignement de l'école du Dimanche consiste à leur dire que ce n'est pas parce que leurs parents sont chrétiens qu'ils le sont (c'est à dire qu'ils sont des enfants du dehors).


Nous leur enseignons, école du dimanche après école du dimanche, années après années, comment ils doivent le devenir. Nous leur expliquons, qu 'ils doivent ouvrir leur cœur à Jésus et s'attacher à lui. Jusque là je suis d'accord. Mais leur foi ne sera reconnue que lorsqu'ils seront grands. En effet, ont pensent qu'ils devront plus Tard se convertir pour rentrer dans le salut.

Dans cette attente, on leur sert le même refrain : Il faut que tu donnes ton cœur à Jésus . Il faut que tu l'acceptes comme ton Sauveur. Même, si ce n'est pas ce mot à mot, c'est ce qui ressort de notre état d'esprit à travers notre enseignement des enfants. Par notre état d'esprit, nous faisons de ces enfants des sdf spirituels.


Malheureusement, avec le temps, nos enfants qui étaient très ouverts à Dieu dans une très grande majorité d'entre eux , en grandissant se ferment à l'évangile.


Ce changement d'attitude s'explique pour certains par ce que nous leur disons:

Au lieu de les enseigner dans leur état de Chrétiens comme le faisaient les Juifs, et de les conduire à progresser spirituellement, nous leur enseignons qu'ils ne sont pas chrétiens, ils ne sont qu'enfants de Chrétiens. Au lieu de les intégrer à l'église,nous les laissons à la porte.


Ne soyons donc pas étonnés qu'arrivés à la période critique de l'adolescence, ils se considèrent comme des enfants du dehors et non comme des enfants de l'église.


 L'une de nos quatre filles qui avait été toujours très proche de Dieu, nous racontait son expérience : « Moi j'ai toujours aimé Dieu, je lui disais toujours de m'accepter, je veux être Chrétienne, mais Dieu ne voulait pas ». Ce n'est pas Dieu qui ne la voulait pas, mais c'est l'enseignement qu'elle recevait dans l' école du dimanche qui la ramenait toujours au point de départ . Un jour elle a dit à Dieu : Puisque c'est impossible, et bien je vais tout laisser. Et c'est ce qu'elle a fait.


Ce n'est pas une porte étroite qu'on met devant nos enfants c'est une porte fermée.

Heureusement Dieu l'a conduite par une circonstance à revenir, et à prendre une décision inverse. C'est ce qui a tout réparé.

Dans l'ancienne alliance, comme nous l'avons dit , Ils étaient sous la loi, et nous, nous sommes sous la grâce avec Jésus, sauf pour nos jeunes enfants : Eux, ils ne bénéficient pas de la grâce et de l'identité de leurs parents chrétiens, jusqu'au jour ou.... peut-être !!!........... Ils n'ont pas le privilège qu'avaient les petits juifs dès leur naissance : Une appartenance à Dieu avec une identité. Il valait donc mieux pour les petits enfants vivre sous l'ancienne alliance que dans la nouvelle.


Est-ce que cet enseignement trouve son fondement dans le nouveau-testament ?

Jésus disait ''Laissez donc ces petits enfants, ne les empêchez pas de venir a moi, car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent''(Matt 19.14). Jésus a dit aussi''De la bouche des petits enfants et celle des nourrissons tu as tiré la louange''(Matt 21.15). Quand Jésus a prononcé ces paroles , elles concernaient les enfants de la nation Juive qui connaissaient le Dieu d'Israël, et qui étaient enseignés de la parole de Moise comme des enfants du dedans, appartenant au peuple de Dieu, inscrit dans l'alliance de Dieu avec son peuple dont la circoncision en était le signe .

Par ces paroles, Jésus montrait que rien n'avait changé pour eux, et qu'il les incluait aussi dans la nouvelle alliance.Elles sont en opposition avec notre état d'esprit et notre enseignement sur les enfants.


Cet enseignement que nous leur donnons concerne les païens qui ne connaissent pas Jésus et qui doivent passer obligatoirement par une conversion. Mais cette démarche ne concerne pas les enfants des Chrétiens.


Comprenons que nos enfants sont les enfants du dedans, ce ne sont pas des enfants du dehors.


les enfants nés de parents chrétiens ont écouté très jeunes la parole de Dieu. Ils n'ont pas eu une vie de péchés et leur cœur ne s'est donc pas endurci comme celui d'un adulte qui ne connaît pas Jésus. Ils n'ont pas à se convertir comme quelqu'un du dehors, mais ils sont appelés à grandir dans leur amour pour DIEU , en apprenant à mieux le connaître, et de s'attacher à lui en lui obéissant de plus en plus.


L'histoire du fils prodigue : 

Nous avons l'exemple du fils prodigue dans : luc 15.16. Lui il avait une identité, il est parti comme un fils de la maison et non comme un fils illégitime. Cette position lui a permis de revenir vers son père. Pendant toute cette période d'égarement, il est resté un fils pour le père et le fils savait qu'il avait un père. L'un et l'autre avait gardé cette affiliation.


Maintenant la question que nous pourrions nous poser : Ce fils prodigue serait-il revenu à la maison si celui-ci était parti sans identité, sans ce que son père l'ait reconnu ?


Vous êtes parents, moi je le le suis de quatre filles. Que diriez-vous, si j'avais attendu qu'elles aient un certain âge pour leur donner mon nom et les reconnaître comme mes enfants. Si nous adoptions une telle attitude, je vous laisse deviner les conséquences désastreuses sur ces enfants. Cela conduirait une grande majorité d'entre eux vers la désobéissance, et plus tard à rejeter le milieu qui les a élevés.


Sans l'avoir voulu, notre enseignement les a séparé de Dieu, et nous en avons fait des enfants du dehors en leur enlevant leur identité spirituelle. Mais aussi, nous les avons séparés en partie de nous, puisqu'il n'ont pas notre identité spirituelle.                                       Et bien : OUI tout est là.


Considérons-nous nos enfants comme des enfants du dedans à l'exemple des enfants Juifs que Dieu considérait comme lui appartenant, et que Jésus son Fils a confirmé comme les enfants de son royaume. Ou alors, avons-nous cette attitude de considérer que ces enfants que Dieu nous a confié, nous qui sommes Chrétiens nous les enseignons comme si ils étaient des enfants du dehors ?.


Il est certain qu'une reconnaissance de nos enfants comme chrétiens n'évitera pas la crise d'adolescence, période ou l'on rejette souvent les enseignements reçus, et quels qu'ils soient. C'est une période ou chacun veut faire ce que bon lui semble, tout comme le fils prodigue. Mais la seule chose qu'ils ne rejetteront pas c'est cette reconnaissance de l'église de leur identité de Chrétien. Tout comme les enfants du monde peuvent rejeter pour un temps l'éducation qu'ils ont reçue. Mais ils ne rejetteront jamais leur identité qu'ils ont avec leur père et leur mère, parce que ceux-ci les ont reconnu comme leurs enfants.


Cette identité spirituelle leur permettra de revenir vers leur père et Jésus, après avoir goûté au monde pour un temps.


Notre rôle de parents                                                                

 Notre rôle de parents c'est de positionner nos enfants dans le royaume de Dieu en les encourageant à aimer Dieu parce qu'il est leur père, et Jésus parce qu'il est leur sauveur, et à les enseigner à s'attacher de plus en plus à sa parole pour la pratiquer, parce qu'ils sont les enfants du royaume de Dieu, comme pouvait l'être tous ces enfants Juifs qui étaient enseignés à fur à mesure qu'ils grandissaient à rester attachés au Dieu d'Abraham et à la loi de Moise. Cet enseignement les confortait dans ce qu'ils étaient :  Les enfants du peuple de Dieu.

C'est bien cet enseignement là que Samuel très jeune a reçu de sa mère. Elie, dans le temple, l'a complété en le faisant grandir dans la connaissance de Dieu(1 Samuel 3.8-10). Dieu n'a pas attendu que Samuel soit un âge plus avancé pour lui parler(1 Samuel 3.4), il le considérait déjà comme son enfant. Le Saint Esprit fait la même chose dans le cœur de nos jeunes enfants en leur parlant, en leur faisant ressentir son amour et leur appartenance à ce Dieu d'amour.


Cela a été la même chose pour Moise avec sa mère.Quant elle l'avait en nourrice, elle a gravé en lui son appartenance au peuple d’Israël. Et plus tard,arrivé à l'âge adulte, cet enseignement qui l'avait positionné, il s'en est souvenu, pour partir délivrer son peuple, et cela malgré son éducation avec Pharaon. Son cheminement depuis qu'il avait été recueilli par la fille de Pharaon et jusqu'à son départ pour délivrer son peuple, et par la suite sa traversée dans le désert, et puis son appel pour le service de Dieu, a été : le parcours d'un enfant de Dieu. Cet enseignement a été suffisant pour que Dieu s'en serve pour le diriger jusqu'à son appel. Aucun autre précepteur n'était intervenu.


Isaac, Jacob, et Esaü eux aussi ont reçu cet enseignement. Malheureusement Esaü arrivé à l'âge adulte est sorti du salut de Dieu pour un plat de lentilles.


Conclusion :

Si nous parents nous sommes dans une attitude conforme à la parole de Dieu, alors nous serons dans la position de Jésus avec les enfants, et d'Anne avec Samuel, et de Jokébed avec Moise, et de toutes les mamans Juives avec leurs enfants. Et si l'église dans son enseignement à la même attitude qu’Élie avec Samuel, alors le travail de l'Esprit de Dieu se poursuivra dans le cœur de la plupart de nos enfants.


Certes après cela Dieu éprouvera leur foi comme tout a chacun, que nous soyons enfant ou adulte. En effet, nos enfants grandiront et seront confrontés de plus en plus au monde avec ses tentations, et ses séductions ; mais, quand viendra le moment du choix, ils seront en position de force pour confirmer le choix fait depuis leur tendre enfance.


Il est vrai aussi qu'ils peuvent faire le choix du monde pour un temps à l'exemple du fils prodigue, ou de façon définitive à l'exemple d'Esaü.


Mais, Il ne faut pas que leur décision négative provienne de notre enseignement qui les aurait conduits à se fermer à Dieu, parce que se sentant rejetés par lui par ce que nous leur disons. Il faut que ce rejet provienne d'un choix délibéré de leur cœur, et de rien d'autre.


Maintenant, si nous en restons à nos positions, cela en revient à leur fermer la porte du Royaume de Dieu, et c'est écarter ce que Jésus nous a commandé : ''Ne les empêcher pas''. Jésus leur a ouvert les portes du royaume de Dieu, pourquoi nous leur fermerions les portes de son royaume, et de l'église ?.


Certes, ce que Jésus a décidé pour nos enfants, il l'accomplira: Qui pourra s'y opposer ?.mais, quel chemin de galère pour eux avant que le Saint Esprit puisse les faire revenir dans son plan.

Il faut bien entendu nuancer ce tableau que je dresse en fonction de certains enfants qui arrivent à passer à travers les mailles du filet qu'a pu leur tendre cet enseignement. et aussi, de certaines églises, et de parents qui ont gardé leurs enfants dans une position d'enfant de Dieu.

Pendant des années avec mon épouse nous étions malheureusement dans cet enseignement, que nous dénonçons aujourd’hui. Nous pensions bien faire, et je suis sûr que c'est le cas des églises, et de tous ceux qui enseignent cela à leurs enfants.Mais heureusement pour nous, Le Saint Esprit nous a conduit dans une autre analyse des choses. Nous nous sommes remis en cause.

Nous avons eu par la suite une retardataire, une fille. Nous l'avons élevée spirituellement, comme Dieu nous avait fait comprendre les choses, et bien entendu hors de cet enseignement de l'église. Le résultat à été totalement positif. Suite à sa demande, nous l'avons baptisée à l'âge de 13 ans. Elle a aujourd’hui 21 ans et est investie dans l’œuvre de Dieu et au sein de son église.


Que Dieu nous bénisse et nous encourage tous, et que nous soyons pour nos enfants, et les enfants de nos frères et sœurs en Christ, de ceux qui veillent à ne pas être une pierre d'achoppement , mais au contraire, de ceux qui les encouragent toujours, et les aident à vivre leur foi, en la considérant.


C'est ainsi que nous verrons un changement dans nos enfants parce qu'ils auront vu un changement d'attitude en nous, qui sera plus efficace que toutes nos prières parce que nous faciliterons le travail du Saint esprit, et nous hâterons LEUR SALUT.

Je vous laisse cette parole de Dieu :


Ezechiel 34.16 :Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui était blessée, et je fortifierai celle qui est malade.



LES QUESTIONS QUE NOUS POUVONS NOUS POSER :

Et le baptême pour les enfants de Chrétiens ?

La question du baptême pour les premières années de la vie d'un enfant ne se pose pas. Cette décision n'appartient pas aux parents, mais à l'enfant quand viendra l'âge de faire des choix face au monde, avec ses tentations : décidera- t-il de rester dans cette alliance en demeurant dans ses choix de cœur  des premières années de son enfance, ou décidera t-il d'en sortir ? Le baptême est une décision personnelle.Cette période se situe entre 11/13 ans, ou bien plus tard. Peu importe, l'essentiel c'est d'être à l'écoute de l'enfant, de ne pas avoir de règles préétablies, ne pas y être opposer quand viendra l'heure de sa décision.

C'est malheureusement l'expérience d'une de mes filles qui avait été baptisée du Saint Esprit, et qui a eu le courage à 13 ans de demander le baptême  d'eau sans subir notre influence puisque à l'époque nous n'étions pas dans cet état d'esprit. Elle a essuyé un refus catégorique : « NON, trop jeune » sans autre prise en considération. Croyiez vous que c'est la meilleur attitude pour qu'un enfant soit encourager dans sa jeune foi ?


Est-ce qu'un enfant peut participer à la sainte cène ?:

La sainte cène vient après le baptême. Un enfant peut donc prendre la Sainte cène dès son baptême comme pour les adultes.

Et que faites-vous de la nouvelle naissance pour un enfant de Chrétien ?


Prenons l'exemple d'une famille de sang. Un enfant qui rentre dans une famille en tant qu'adopté va vivre un grand changement. Celui qui est né dans cette même famille ne vivra pas cette expérience. Sa relation et son affiliation s'est établie dès le ventre de sa mère, et perdure en évoluant au fil des années avec ses parents d'une manière plus ou moins proche, en fonction de l'enfant, et des moments de la vie.


C'est la même chose pour quelqu'un qui est né dans une famille Chrétienne. Il ne vivra pas la même chose qu'une personne qui se convertit plus tard. Il ne peut pas vivre l'expérience d'un enfant « adopté », puisqu'il connaît et aime Dieu depuis son enfance, et qu' il a grandi dans un enseignement qui l'a conduit le plus souvent à ne pas vivre comme le monde. Même s'il demeure un pêcheur.


Il n'est donc pas appelé à un changement de vie radical comme ceux du dehors. Cet enfant né de parents chrétiens ne peut donc pas ressentir qu'il est né de nouveau, parce qu'il a vécu une expérience plus évolutive que radicale. Il en est tout autrement de celui qui se convertit qui ressent dans son cœur et vit dans sa vie un grand changement.


Je terminerai par le témoignage d'un chrétien,qui corrobore ce que je viens de dire. Je le cite : «  Je dois dire que tu soulèves un point qui m'a parfois chiffonné car pour ma part, j'ai toujours cru en Dieu depuis la première fois que l'on m'en a parlé tout petit même si j'ai eu des moments de bas) et j'ai donc du mal à comparer ma vie avant par rapport à aujourd'hui pour voir s'il y a un vrai changement. On dit souvent que lorsqu'on se convertit, on constate un vrai bouleversement dans notre vie mais comment s'en rendre compte et savoir si le Seigneur a changé nos vies lorsque l'on a toujours été croyant.


Des fois, je me dis bêtement qu'il aurait peut-être mieux valu que je me convertisse adulte et que j'ai eu une vie sans Dieu avant pour mieux réaliser l'action de Dieu dans ma vie et voir l'impact de ma foi.


On nous parle de nouvelle naissance mais pour quelqu'un qui croit depuis tout petit, il est difficile de voir de il s'agit, de voir un grand changement. Et du coup, on a cette peur de ne pas être né de nouveau.


Bien sûr, je suis loin d'être parfait depuis tout petit mais j'ai toujours eu ce petit quelque chose en moi qui fait que je suis toujours senti un peu différent.


JL.DECHAMBRE