Jacob le trompeur ?

Source d eau vive

édité le 16.08.2022

JACOB LE TROMPEUR


Qu’avons-nous retenu de JACOB dans la première partie de sa vie?

L’homme qui n’a pas attendu la bénédiction que Dieu voulait lui donner, et qui a utilisé la ruse, le mensonge pour l’obtenir, et celui qui sera trompé Laban, pour avoir trompé son Père, et qui serait né de nouveau à 97 ans quand il s’est battu avec l’ange.

Est-ce vraiment ce qui ressort quand nous creusons la parole de Dieu en prenons en compte tous les éléments que nous laisse le récit de Jacob, et que nous mettons de côté les aprioris provenant de l’enseignement que nous avons reçu ?


C’est ce que nous allons voir à travers cette étude:

Dès le ventre de sa mère, Dieu portait un regard favorable sur lui.

Alors que Jacob était dans le ventre de sa mère avec son frère jumeau Esaü, Dieu avait adressé une parole à Rebecca:

«le plus grand c’est-à-dire Esaü serait assujetti au plus petit «(Genèse 25.23).

Ceci entraînait que la promesse faite à Abraham et Isaac passerait par Jacob.

Cette volonté de DIEU a été confirmée par cette parole que Dieu a prononcée dans

Malachie 1.2 ‘’ J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Esaü’’


C’était le choix de DIEU en fonction du cœur de JACOB et d’ESAU

Mais voilà, Isaac va ignorer ce choix de Dieu pour Jacob en s’attachant à Ésaü

Cette position va entraîner Rebecca à pousser Jacob dans la stratégie de la ruse, qu’elle va elle-même préparer.

Nous pouvons supposer que Rebecca ne pouvait qu’avoir partagé avec son époux cette parole de Dieu pour Jacob.

Mais le récit met en évidence un fait dans la vie d’Isaac qui nous interpelle. Il nous est dit que ces deux enfants grandirent, et qu’ISAAC s’attacha à Ésaü parce qu’il lui apportait régulièrement du Gibier qu’il aimait manger (Gen 25.27-28).


Ce choix va le rattraper des années après, quand le temps est venu pour Isaac de transmettre la bénédiction de Dieu. Jacob et Esaü avaient alors 77 ans.

Isaac dit à son fils ESAU :

Genèse 27.4  Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure.


Isaac dans cette affaire n’a pas été conduit par sa foi, mais par son amour des bons plats qu’Ésaü lui préparait. Il n’avait des yeux que pour lui. Rebecca n’avait aucun moyen de le faire changer d’avis, ce qui l’obligea en dernier recours à monter cette stratégie de la ruse pour son fils Jacob. Le plus coupable donc dans cette histoire ce n’était pas Rebecca, ni Jacob,  mais bien Isaac, qui était déterminé à bénir ESAU, et non JACOB, malgré la volonté de DIEU.

Quant à Jacob, ce n’est pas lui qui a monté le stratagème, et il n’a obéi à sa mère qu’après avoir émis des objections (Gen 27.11-12). Malgré tout, c’est lui qu’on accuse, mais on ne touche jamais à Isaac.

Le dernier mot c’est Dieu qui l’a eu : Malgré lui, La bénédiction qu’il avait réservée à Jacob sera prononcée par Isaac pensant dans un 1ier temps qu’il l’avait donnée à Ésaü.

Qu’est-ce que l’attitude d’Isaac nous enseigne ? que dans toute vie d’homme de Dieu, nous pouvons relever des défaillances, personne n’en est exempt. Mais, si Dieu l’avait choisi pour que la promesse passe par lui, c’est que sa faiblesse ne reflétait pas toute sa personne, c’est ce que la fin du récit nous montre. En effet, Il s’est largement racheté en ne revenant pas sur la bénédiction qu’il avait accordée à son insu à Jacob. Il s’est plié à la volonté de Dieu. Et, malgré les invectives et les pleurs d’Ésaü son préféré (Heb 12.17), Isaac ne plia pas, et imperturbable, il lui adressa les paroles que Dieu lui révéla et qui étaient loin d’être des bénédictions (Gen 27.39). 


Parlons maintenant de Jacob : A quel moment la foi de Jacob est elle née ?

Toute la famille de JACOB naviguait dans les promesses qu’Abraham avait reçues de Dieu pour lui et ses descendants (Gen 17.7-8).  Rebecca qui était très proche de son fils Jacob ne pouvait que lui rapporter tout cela, ainsi que la parole que Dieu lui avait donnée pour son fils quand il était encore dans son ventre. Tout ce qu’il écoutait de sa mère était propice à la naissance de sa foi. Abraham, qui a vécu jusqu’aux 15 ans de Jacob, avait pu y contribuer aussi.


Venons-en à sa tromperie avec Isaac :

 Dieu ne s’est pas arrêté à sa ruse, mais au désir de son cœur que la parole que Dieu avait prononcée sur lui dès le ventre de se sa mère soit confirmée par la bénédiction d’Isaac

Notre Dieu qui a tout pouvoir, et qui est maître des circonstances aurait pu tout faire capoter en faisant que la bénédiction ne soit pas prononcée ni pour l’un ni pour l’autre. En faisant cela, il aurait désavoué le mensonge de Jacob, et confirmé son rejet d’Ésaü.

Mais le Dieu de Jacob qui sonde les cœurs et les reins savait que sa ruse, son mensonge ne déterminait pas ce qu’il était.  Il a vu quelque chose d’autre qui le dominait : L’espérance de voir la parole de Dieu prononcée à sa naissance être confirmée. Cela avait été le désir de toute la 1ière partie de sa vie avec une maman qui était à ses côtés pour le soutenir, mais avec en face une opposition de taille : Isaac son père qui avait fait le choix d’Ésaü. On le voit quand son frère vient lui demander du plat qu’il avait préparé. Il lui demande en échange le droit d’ainesse. Il avait cela dans la tête, la réalisation des promesses de DIEU.


Dieu a confirmé la bénédiction qu’Isaac avait prononcée sur lui

Dans sa fuite vers Laban pour échapper à Ésaü, Dieu va lui parler. Il ne va lui faire aucun reproche par rapport à cette histoire de mensonge, de stratagème. Pas une parole là-dessus. Par contre, il va lui confirmer la bénédiction qu’il venait de recevoir, en lui promettant que la promesse faite à Abraham et Isaac passerait par lui et sa descendance. Lisons-le dans :

Genèse 28.13-15
Je suis l’Eternel, le Dieu d’Abraham ton ancêtre et le Dieu d’Isaac. Cette terre sur laquelle tu reposes, je te la donnerai, à toi et à ta descendance. Elle sera aussi nombreuse que la poussière de la terre etc…V14 Par toi et par elle, toutes les familles de la terre seront bénies. Et voici : Je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras ; et je te ferai revenir dans cette région ; je ne t’abandonnerais pas mais j’accomplirai ce que je t’ai promis

Il est bien certain que si Dieu lui a accordé de telles promesses c’est que Jacob lui était agréable et s’il lui était agréable c’est qu’il avait trouvé de la foi chez lui.

 ‘’Or sans la foi, il est impossible de lui être agréable’’ (Héb 11.6).  

Toutes ces paroles que Dieu lui a adressées dans sa fuite ont été comme un bouclier face aux difficultés qui l’attendaient.


Pendant quatorze ans il va subir la cupidité et la tromperie de Laban, mais Dieu va lui montrer qu'il est avec lui continuellement en le bénissant professionnellement.

Malgré les difficultés qu’il a rencontré pendant ces années chez Laban, Jacob ne s’est pas éloigné de Dieu, mais il est resté à son écoute : ‘’Et l’ange de Dieu me dit en songe : Jacob ! Je répondis me voici ! (Gen 31.11).

Quant à son attitude avec Laban, elle fut parfaite. Il aurait pu chercher à se venger de tout ce qu’il lui a fait subir, il ne l’a pas fait. Tout au contraire, il va montrer une attitude de foi en lui adressant ces paroles : ‘’Car le peu que tu avais avant moi s’est beaucoup accru, et L’Eternel t’a béni sur mes pas’’ (Genèse 30.30).


Après quatorze ans passés avec Laban, Jacob qui n’avait acquis aucun troupeau évoqua le fait de partir avec femmes et enfants sachant très certainement que Laban était prêt à tout accepter pour le retenir. Des conditions donc furent posées entre eux pour qu’il reste : Jacob se réservant comme salaire ; tous les agneaux tachetés et rayés qui naîtraient des brebis, (Gen 30.25-36). Cette proposition de Jacob paraissait très généreuse aux yeux de Laban, car en général en Orient les animaux donnent rarement naissance à des rayés et tachetés. Quant à Jacob, il pensait mettre à profit ses connaissances de berger pour multiplier son troupeau en mettant en place la stratégie des auges. Mais le Dieu de Jacob qui était totalement dans cette affaire montra à Jacob dans un songe que c’était lui qui faisait que son troupeau se multiplie en faisant naître des rayés et tachetés (Gen 31.11-12).

Laban voyant cela changea les conditions en se réservant les rayés et tachetés. Mais voilà la même chose se reproduisit, toutes ceux qui n’étaient pas rayés se multipliaient. Et, la chose se répéta autant de fois que Laban tenta de changer la donne, c’est ce que nous lisons dans : Gen.31.7-8 ; Votre père s’est joué de moi, et a changé dix fois mon salaire ; mais Dieu ne lui a pas permis de me faire du mal. Quand il disait : Les tachetés seront ton salaire, toutes les brebis faisaient des petits tachetés. Et quand il disait : Les rayés seront ton salaire, toutes les brebis faisaient des petits rayés. 


Au bout de quelques années, Laban et ses fils n’acceptèrent plus son enrichissement. C’est alors, que Dieu lui demanda de repartir en Canaan.

Dieu avait voulu que JACOB se sépare du cocon familial, pour qu’il trouve son propre chemin spirituel, pour le forger et faire que sa foi grandisse. Dieu a considéré que ce travail était accompli. Il était prêt pour franchir une nouvelle étape. Il va donc lui demander de repartir en Canaan, comme il lui avait promis 20 ans auparavant : Genèse 31. v.11 : Et l’ange de Dieu me dit en songe : Jacob ! Je répondis : Me voici etc…. V13 Je suis le Dieu de Béthel, ou tu as oint un monument ou tu m’as fait un vœu. Maintenant lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta naissance. 

Jacob qui était parti de chez ses parents avec un bâton à la main va revenir en Canaan enrichi matériellement et spirituellement, comme DIEU lui avait dit.  Sans en avertir son beau-père qu’il craignait, il partit avec femmes et enfants serviteurs, et le troupeau que Dieu lui avait accordé. Laban furieux le rattrapa, mais là encore Dieu intervint en menaçant Laban (Gen 31.24). Ce fut alors la séparation entre les deux hommes. C’est dans ce passage d’ailleurs, qu’on voit réellement qui était JACOB.

Et Jacob pu poursuivre sa route.


Mais sur le chemin qui le conduisait en Canaan, Jacob était dominé par une inquiétude : De retrouver son frère Ésaü qui avait voulu le tuer vingt ans auparavant.

Comme il l’avait fait 20 ans auparavant dans un songe quand il fuyait Ésaü, Dieu lui montra qu’il était encore là pour le protéger : Il fit une rencontre inattendue, des anges vinrent à sa rencontre (Gen 32.1-2). Il appela ce lieu MANANAIM, les deux camps. Cela encouragea JACOB, qui envoya des messagers pour qu’ils rencontrent Ésaü afin de le tester. Mais à leur retour, ils annoncèrent à Jacob qu’Ésaü marchait à sa rencontre avec 400 hommes : Jacob terrorisé adressa cette prière à Dieu :

’’Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d’Esaü ! car je crains qu’il ne vienne, et qu’il ne me frappe, avec la mère et les enfants’’ (Gen 32.11).


JACOB implora Dieu toute la nuit pour qu’il le délivre de son frère Ésaü

C’est là, que nous retrouvons Jacob qui lutta avec un homme (Gen 32.24).  En réalité cette personne qui avait l’aspect d’un homme était un ange. Jacob était coutumier de rencontrer des anges, pour lui ce n’était donc pas une surprise. Il priera toute la nuit à ses côtés.  

Vers la fin il réalisa que c’était plus qu’un ange : L’ange de L’Éternel : ‘’J’ai vu la face de Dieu’’ (Gen 32.30). Et c’est très certainement à partir de ce moment qu’il lui adressa des PRIERES et des SUPPLICATIONS : ‘’Il lutta avec l’ange, et il fut vainqueur, Il pleura, et lui adressa des supplications’’ (Osée 12.4-5).  Tout cela ne ressemble pas à un combat corporel, homme à homme, comme certains l’ont dit. Mais bien un combat spirituel pour obtenir la bénédiction de l’ange et pour qu’il le délivre d’Ésaü.


Après une nuit de combat dans la prière, l’ange de l’Eternel déclara la victoire de Jacob qui lui valut d’être appelé du nom d’Israël porteur de la bénédiction pour sa descendance et le monde.

Jacob était sorti vainqueur des oppositions qu’il avait rencontrées avec Isaac et Esaü, et des difficultés qu’il avait traversées avec Laban et ses fils, c’est ce que signifiait la déclaration de l’ange ‘’ Tu as lutté avec des hommes, et tu as été vainqueur’’ (32.28).

Et maintenant une autre victoire l’attendait au cours de cette nuit de combat dans la prière. Au petit matin, l’ange le frappa à la hanche, pour qu’il le laisse partir. Malgré le coup qu’il lui avait porté, Jacob refusa et ne le laissa pas aller :’’Je ne te laisserai pas aller, que tu m’aies béni ‘‘ (Gen 32.26). Ce coup qu’il reçut avait une signification spirituelle : Dieu voulait le conduire au-delà de la détermination qui le caractérisait déja, pour qu’il obtienne plus ce qu’il était venu chercher, un nom nouveau : ‘’Ton nom ne sera plus Jacob. Mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur’’ (Gen 32.28). Ce nom nouveau était prophétique du plan de Dieu pour son peuple qui allait naître des douze fils de Jacob et du salut en Jésus pour le monde. C’est ce qui avait été décidé depuis l’éternité et, ce dont l’ange de DIEU s’était entretenu pendant cette nuit avec son Père. Voilà ce qui s’était joué dans ce combat de l’ange de Dieu aux côtés de Jacob, et dans l’ignorance de ce dernier de ce qui se passait.


Certains donnent une autre interprétation dans ce combat avec l’ange

Ils y voient une lutte corps à corps entre l’ange et Jacob. Et qu’au terme de ce combat, l’ange l’aurait vaincu et, c’est alors que Jacob aurait eu son cœur changé. C’est ce qu’indique disent-ils le changement de son nom. Ils comparent ce combat à notre résistance à Dieu avant que nous le rencontrions. Ou avez-vous vu dans la bible que Dieu envoie un ange pour lutter contre un homme comme pour un combat de catch ou de boxe sur un ring pour qu’il naisse de nouveau ?   Ceci n’a aucun sens, et ce n’est pas une doctrine Biblique. Et, où ont-ils vu que Dieu s’adresse à quelqu’un avec autant de promesses et pas des moindres et ceci dès le début, sans que cette personne lui appartienne de cœur ?

 De plus, Jacob qui est décrit par la Bible comme un homme tranquille (Gen 25.27), comment a-t-il put se bagarrer toute une nuit avec un homme ?


Maintenant, on peut opposer ces paroles de Jacob :

 ‘’Jacob appela ce lieu du nom de Peniel ; car dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée’’ (Gen 32.30) pour affirmer qu’à travers ce combat il avait reçu le salut de son âme à ce moment-là, quand il dit : ‘’Mon âme a été sauvée’’. Pour comprendre ce qu’il a voulu exprimer, il faut nous projeter dans le livre des juges avec Gédéon qui tout comme lui considérait qu’on ne pouvait voir Dieu, en l’occurrence l’ange de l’Eternel et vivre, et qui fut rassuré par Dieu lui-même : ‘’Gédéon voyant que c’était l’ange de l’Eternel, dit : Malheur à moi, Seigneur Éternel ! Car j’ai vu l’ange de l’Éternel face à face. Et l’Éternel lui dit : sois en paix, ne crains point, tu ne mourras pas (Juges 6.22-23). 

Manoach le père de Samson fit la même expérience (Juges 13.19-23). Ceci n’a donc rien à voir avec le témoignage d’une conversion.

Venons-en à L’étymologie du prénom Jacob qui veut dire en Hébreux ‘’celui qui prends par le talon’’ ou ’’qui supplante‘’. Cela traduit ce qui s’est passé à la naissance de Jacob qui saisit le talon de son frère jumeau (Gen 25.24-26) et qui vient confirmer ce que Dieu avait dit à Rebecca quand Jacob était dans son ventre ‘’ le plus grand serait assujetti au plus petit’’ (Gen 25.23)

Quant aux autres interprétations qui sont données comme « Usurpateur, trompeur ». Assurément ces qualificatifs ne correspondent pas à la parole donnée à Rebecca. Et puis, Si Jacob était foncièrement un menteur, un trompeur ; croyiez-vous que Dieu lui aurait accordé la promesse faite à Abraham (Gen 28.12-14), quand il fuyait Esaü.


Que pouvons-nous retenir de JACOB ?

Ce n’est pas rien de passer toute une nuit aux côtés de l’ange de l’Eternel et d’avoir été choisi pour recevoir le nom d’Israël

Ce nom allait marquer le monde entier jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi quand la Bible évoque son nom c’est souvent pour dire le puissant de Jacob. Jacob mérite donc toute notre considération.

N’abordons donc pas le début du récit de sa vie avec nos jugements, c’est faire ce que Dieu n’a pas fait. Estimons-nous que nous ayons toujours été meilleurs que lui depuis que nous connaissons Jésus !

Que Dieu nous bénisse en nous conduisant dans toute la vérité de ces hommes de Dieu qui ont fait l’histoire de son peuple, en creusant les récits pour prendre en compte tout le contexte le concernant pour avoir la bonne interprétation et la vraie pensée que Dieu avait sur Jacob dès le début.


Je terminerai par ce psaume qui reflète ce que Jacob a vécu à travers ses difficultés 

Psaumes 119.50 

Dans ma misère, mon réconfort c’est ta promesse qui me fait vivre

Notes : Rachel et Léa qui sont complétement impliqués dans le plan de Dieu avec Jacob feront l’objet d’une autre étude. Nous verrons que si Dieu avait inscrit Rachel dans son plan, elle n’entrait pas pour autant dans l’alliance du Dieu de Jacob et de Léa


JL.DECHAMBRE